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Bobo:
De la même façon que gomelo, ñero ou mañe, le Bobo est une sorte
de sub-espèce dans la culture urbaine française. Il paraît que l’origine
étymologique est une hybridation entre bourgeois et bohême. Egalement que pour beauf,
je n’ai pas réussi à trouver une
équivalente exacte chez nous. IL ne s’agit pas d’un Yuppie car ce dernier ne veux pas sauver la planète ni se prend pas
pour un intellectuel ; il ne s’agit pas non plus d’un gomelo parce que le bobo ne rêve pas de paraître un gringo ; et pas de question de
faire appel au mot chocoloco ;
le bobo il préfère le bio aux accessoires en plastique pseudopunk. Le bobo
serait-il une sorte de hippie pseudo militant qui colloque dans un beau T4
à Montmartre ?
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Note pour le lectorat colombien:
Beauf:
Même après 5 ans de vécu en France je n’arrive pas à comprendre en entier l’utilisation de ce mot, peut être parce que
il n’existe vraiment une équivalence pareil dans notre société. Le beauf est un
spécimen unique qui appartienne avec fierté à l’identité du peuple français.
Pour donner une définition vite fait, le beauf est celui qui fait ce qu’on
Colombie on appelle le sortie de dimanche avec des casseroles et du poulet rôti
au bord de la route ou à la plage. Les beauf sont eux aussi ceux qui écoutent a
fond un vieux rocker décrépit mais avec un succès éternel connu comme
Johnny.
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Note pour le lectorat colombien:
Le RMI (revenue minimum d’insertion sociale), en gros, il s’agit d’une quantité
minimale de « dernier » recours pour les personnes adultes qui n’ont
pas de source de revenu. Le chômage est
la version française du Paro en Espagne, qui n’est rien d’autre qu’une
assurance emploi publique dont les employés ont droit a toucher une fois qu’ils
ont perdu leur emploi pour licenciement ou une autre cause d’hors de sa volonté.
Est-ce que vous arrivez à imaginer si au moins une des ces figures sociales fonctionnerait en
Colombie ?